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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 14:23
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 14:21
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 14:16
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:43

Mario Kart : Super CircuitTest- Gameboy Advance

Non content de nous avoir déjà montré ses qualités de pilote à deux reprises sur Super Nes et N64, Mario revient une troisième fois avec Mario Kart et c'est sur GBA que ça se passe.

A l'image de ce qu'a été Gran Turismo 3 pour la PS2, Mario Kart est sûrement le jeu le plus attendu de la GBA. La raison en est simple, les deux épisodes précédents de la série ont su rallier derrière eux une meute de joueurs attirés par le coté convivial et extrêmement fun qu'ils dégageaient. Le principe n'a pas changé d'un poil pour cette édition GBA, il s'agit toujours de participer à des courses de karts et si possible d'arriver le premier. Pour cela, tous les coups sont permis, surtout les plus bas... En ramassant les bonus éparpillés sur les pistes, vous pourrez ainsi lancer des carapaces dans la tronche des adversaires ou déposer des peaux de banane derrière vous. Vous trouverez aussi des champignons accélérateurs, des étoiles d'invincibilité et des éclairs qui font rapetisser les autres. Mais le fin du fin, le top du top en matière de fourberie et de lâcheté reste sans doute les carapaces bleues capables de remonter jusqu'à la tête de la course en dégommant tout sur leur passage.

Les niveaux de glace font la part belle aux glissades.

Tous les pilotes de la version N64 ont répondu présents. On retrouve avec plaisir Mario, Luigi, Peach, Toad, Yoshi, Donkey, Bowser et Wario. Tous sont définis par leur poids et leur vitesse. Ainsi les plus lourds disposeront d'une bonne vitesse de pointe en dépit de leur faible accélération, alors que les plus légers partiront comme des flèches pour ensuite adopter une vitesse de croisière assez faible. Comme toujours, les deux frères Mario et Luigi seront les plus équilibrés et sachant que les caractéristiques des pilotes influent aussi sur leur maniabilité, les frangins seront sûrement les plus adaptés aux novices du jeu. Puisqu'on y est, la prise en main de Mario Kart s'avère excellente, un bouton pour accélérer, l'autre pour freiner et les deux gâchettes pour sauter et utiliser les bonus. Impossible de s'emmêler les pinceaux, c'est de la jouabilité made in Nintendo tout ce qu'il y a de plus pratique ! Au cas, où vous vous demanderiez pourquoi un bouton de saut, la réponse est très simple, il sert à sauter par dessus les obstacles (bananes et autres petits trous) et à mieux négocier les virages un peu trop serrés.

Les virages sont annoncés par des panneaux sur l'écran.

Comme ses aînés, ce Mario Kart-là propose trois modes de difficulté représentés par la puissance des moteurs (50, 100 ou 150 cc). Le nombre de circuits dans cette édition est tout à fait convenable. Jugez plutôt : 4 circuits répartis en 4 trophées, ce qui fait déjà 16 pistes. Plus un trophée supplémentaire composé lui aussi de 4 courses. Et si vous parvenez à remporter ce trophée aussi, vous pourrez alors profiter des courses originales de la version Super Nintendo ! Soit plus d'une trentaine de courses ! De quoi rouler un bon moment en compagnie de Mario et sa bande. Les modes de jeux sont très classiques mais efficaces. Il y a le mode Grand Prix (pour disputer les quatre courses d'un trophée), le mode course simple (pour ne jouer qu'à une seule course, pratique si on n'a que quelques minutes devant soi) et le mode contre la montre, ce dernier étant surtout utile pour s'entraîner à exploser le chronomètre. Le fantôme de chaque performance est alors sauvegardé. Il est ensuite possible de le visionner pour étudier et corriger ses propres trajectoires. Une option permet même d'échanger ses fantômes d'une GBA à l'autre.

Peach dispose d'un véritable arsenal autour d'elle.

Pas d'inquiétude à avoir, le mode multi-joueurs n'a pas été oublié. Profitant des qualités de la console en la matière, vous pourrez alors jouer jusqu'à quatre avec la même cartouche. Mais dans cette configuration, vous serez obligé de tous utiliser le même personnage (en l'occurrence Yoshi). Vous serez aussi limité à quatre malheureux circuits. Pour réellement profiter du fabuleux mode multi-joueurs, vous devrez donc vous munir d'une cartouche par joueur. Ainsi en plus d'avoir le choix de son propre personnage, vous pourrez avoir accès à tous les circuits mais aussi et surtout au fameux mode Battle, qui vaut à lui seul son pesant de cacahuètes. Dans celui-ci, vous vous retrouvez enfermé dans une arène (4 arènes au choix) face à vos adversaires avec trois ballons accrochés dans votre dos. Le but est d'éclater les ballons des autres sans perdre les siens. Pour cela, vous devez ramasser des bonus comme dans les courses normales. Les concurrents éliminés sont transformés en bombes et peuvent alors foncer sur les autres pour leur faire perdre des ballons.

Le mode Battle est l'un des plus amusant du jeu.

Techniquement, Mario Kart : Super Circuit impressionne pas mal. On se demande comment une si petite console permet un résultat si admirable à l'écran. Les graphismes resplendissent de mille couleurs. Les thèmes graphiques des différents circuits sont magnifiques et certains proposent des effets très réussis (pluie, neige...). Le mode 7 fait ici des merveilles et permet une animation fluide et rapide à la fois. La bande son est elle aussi excellente avec des musiques bonne enfant, tout à fait dans l'esprit de la firme japonaise. Les bruitages sonnent très arcade et les personnages crient ou se réjouissent suivant les situations. Les amateurs de Nintendo seront aux anges ! Vous l'aurez compris, Mario Kart : Super Circuit est une véritable bombe du jeu vidéo. Que ce soit tout seul ou entre amis, le jeu est un pur régal que tout possesseur de Game Boy Advance digne de ce nom se doit de posséder.

Jihem, le 05 septembre 2001

LES NOTES
  • Graphismes17/20

    Le château de Bowser, la plage de Yoshi, la jungle de Donkey... autant de magnifiques décors qui exploitent à merveille les capacités graphiques de la GBA.

  • Jouabilité18/20

    La jouabilité des titres Nintendo est toujours parfaite. Mario Kart est un jeu Nintendo, donc...

  • Durée de vie17/20

    Le jeu en solo se termine un peu vite malgré le grand nombre de circuits disponibles. Heureusement le mode multi rallonge considérablement la longévité du soft.

  • Bande son18/20

    Des mélodies qui varient suivant les courses mais qui restent dans l'ensemble très dépaysantes. Des bruitages de bonne qualité.

  • Scénario

    -

  • Note Générale18/20

    Mario Kart est à l'heure actuelle l'un des meilleurs jeux GBA, si ce n'est le meilleur. Doté d'une excellente réalisation et d'une jouabilité à toutes épreuves, ce titre fait donc déjà parti des classiques de la console. Un must-have, comme on dit.

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

  • Note Lecteurs17/20
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:40

'est la troisième fois que Mario nous revient dans un RPG. Inauguré par Squaresoft, le concept du jeu de rôles à la sauce Mario avait séduit tous ceux qui s'étaient essayés au fameux Mario RPG jamais sorti en Europe. Depuis, Nintendo a su nous proposer un second opus du même style sur N64, avant de frapper encore plus fort sur GBA par l'intermédiaire de Mario & Luigi : Superstar Saga.

Le soft que j'ai entre les mains, et que vous ne tarderez pas à avoir vous aussi si vous aimez lesRPG et l'univers inimitable de Mario, représente sans conteste le croisement ultime entre la plate-forme et le RPG. Reprenant pour une bonne part le gameplaynovateur imaginé par Squaresoft dans Mario RPG, Mario & Luigi : Superstar Saga y ajoute les ingrédients idéaux pour en faire un véritable champignon atomique. Si comme moi vous n'attendiez pas ce titre avec la plus vive impatience, vous risquez d'être surpris, que dis-je, époustouflé par le potentiel énorme de cet excellent jeu.

Le scénario frôle souvent le grand n'importe quoi.

Tout d'abord, il faut bien garder à l'esprit que l'ambiance du soft va bien au-delà que ce à quoi nous avaient habitués les autres épisodes du plombier. Si l'on retrouve tous les personnages emblématiques de la saga, on les découvre sous un jour radicalement différent. Un peu comme si jusqu'à présent nous n'avions vu que les personnages qu'ils incarnaient et qu'on découvrait à présent le vrai visage des acteurs. Le drame survient lorsque l'ambassadeur du royaume de Végésia dérobe la voix de la princesse Peach pour la rendre explosive. Comprenant que celle-ci pourrait être utilisée à des fins maléfiques, comme pour détruire le château de Bowser (oui, il semble que Bowser et les frères Mario soient devenus copains dans ce jeu !), un Toad surexcité vient tirer Mario de sous sa douche pour le guider vers le tortue-jet de Bowser qui doit les amener tous au royaume de Végésia. Dès le départ, tous nos repères sont balayés. Mario affiche un mépris évident envers son frère Luigi exagérément stupide qui l'accompagnera malgré lui dans l'aventure. On nous parle de taux de change des pièces d'un royaume à l'autre, et on se fait insulter par des personnages ridicules. Bref, on nage en plein délire.

Le timing est essentiel durant les combats.

Voilà pour le côté ambiance et scénario, voyons maintenant l'aspect gameplay. Ceux qui connaissent bien Mario RPG et Paper Mario retrouveront leurs marques assez rapidement, vu que les bases de cet opus GBA s'en inspirent très largement. On évolue dans des niveaux en vue de dessus avec la possibilité de réaliser des manoeuvres de plate-forme relativement limitées. En cas de rencontre avec un ennemi, un combat au tour par tour s'engage et il faut alors choisir ses attaques et ses items comme dans n'importe quel RPG. Seulement voilà, les affrontements font aussi intervenir une notion de plate-forme qui se retrouve sous la forme de techniques qu'il faut réaliser avec un certain timing. C'est véritablement le point fort du jeu dans la mesure où il devient possible d'optimiser ses attaques en réalisant des combinaisons au bon moment, mais aussi d'éviter la plupart des assauts des ennemis, ou même de contre-attaquer. C'est difficile à expliquer, mais le résultat est très bien pensé, puisqu'il assure un dynamisme constant à des combats pourtant en temps réel.

Ensemble, Mario et Luigi bénéficient de nouvelles techniques de saut.

Le système devient d'autant plus intéressant qu'il se complexifie au fur et à mesure que l'on gagne des nouvelles techniques. Par exemple, Mario et Luigi peuvent s'unir pour réaliser ensemble des sauts particuliers. Si ces sauts sont indispensables pour évoluer dans les différents niveaux, ils sont également utilisables durant les combats. Il faut alors effectuer une combinaison avec un timing précis pour les valider. C'est d'autant plus intéressant que l'on peut choisir le niveau de difficulté de sa technique, et donc déterminer dans quelle mesure on veut prendre un risque pour tenter une attaque plus puissante. D'autre part, il est recommandé d'essayer de prendre l'initiative dans un combat en sautant sur la tête d'un ennemi plutôt qu'en avançant simplement vers lui. Ceci est valable dans l'autre sens, et si c'est vous qui êtes touché, vous serez pénalisé. Il faut ajouter à cela que tous les ennemis possèdent des points faibles, notamment les boss, et que les niveaux et les statistiques des personnages évoluent au fil de l'expérience gagnée. La réalisation est aussi géniale que le système de jeu, l'humour est excellent et l'aventure passionnante. La cartouche contient même les incontournables Mario Bros Battle et Classic, jouables jusqu'à 4 via le câble link. Brillant d'ingéniosité et étonnamment drôle, Mario & Luigi : Superstar Saga est un jeu à ne manquer sous aucun prétexte.

Romendil, le 21 novembre 2003

LES NOTES
  • Graphismes17/20

    Le style graphique choisi est irrésistible et rappelle tantôt Yoshi's Story, tantôt Zelda The Wind Waker, et comporte énormément de clins d'oeil aux anciens épisodes de Mario.

  • Jouabilité18/20

    Le système de jeu est un croisement divin entre la plate-forme et le RPG. Les combats comportent pas mal de subtilités et requièrent toujours un maximum de timing, ce qui les rend passionnants.

  • Durée de vie15/20

    Difficile de décrocher tant la progression est teintée d'un humour particulier auquel ne nous avaient pas habitués les autre épisodes de Mario. En tant que RPG, le soft ne se révèle pas aussi long qu'on aurait pu le souhaiter, mais on trouve tout de même en bonus le fameux Mario Classic jouable à 4 via le câble link.

  • Bande son16/20

    En plus des compositions inédites, on retrouve des thèmes remixés des anciens épisodes, ce qui ravira les fans de la saga. Les bruitages sont aussi très sympa.

  • Scénario16/20

    Le jeu propose une aventure qui change radicalement des autres RPG. L'ambiance est complètement décalée, les personnages ne sont vraiment pas tendres entre eux. En somme, ce n'est pas du tout l'atmosphère naïve et bon enfant qu'on aurait pu s'imaginer, et ça n'est pas plus mal.

  • Note Générale17/20

    Nintendo nous réserve une excellente surprise avec ce Mario & Luigi : Superstar Saga. Le jeu fait honneur au fameux Mario RPG de Squaresoft sur Super NES, et propose un croisement idéal entre la plate-forme et le jeu de rôles. Ne passez surtout pas à côté !

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

  • Note Lecteurs18/20
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:30

Dr. MarioTest- Gameboy Advance

ûrement jaloux du succès rencontré par Tetris, Nintendo décidait au tout début des années 90 de créer son propre jeu du genre. Mario devenait alors docteur pour s'occuper de quelques virus récalcitrants. Visiblement, la médecine n'a jamais été son truc puisque les microbes n'ont cessé de se multiplier jusqu'à atteindre aujourd'hui la frêle GBA. Pourra-t-elle s'en remettre ?

Tout le monde connaît Tetris et ses blocs qui tombent inlassablement avant de disparaître lorsqu'une ligne est formée, mais qui connaît vraiment Dr Mario ? J'en étais sûr. Une petite piqûre de rappel s'impose donc pour rafraîchir la mémoire, même des plus anciens qui ont très certainement déjà joué à ce titre dans leurs jeunes années. Alors voilà, je vous plante le décor. Après avoir troqué sa salopette rouge contre une simple blouse blanche, Mario est un docteur reconnu par tous, et spécialisé dans l'élimination de virus, ce qui tombe bien puisque le Royaume Champignon est depuis peu contaminé par une étrange maladie qui semble s'étendre rapidement. Il va falloir que Mario intervienne vite fait pour stopper la diffusion du virus.

Inlassablement, Mario jette les capsules dans la bouteille. Organisez-les correctement pour ne pas que ça déborde.

Chaque niveau de jeu est constitué d'une bouteille contaminée par un certain nombre de virus, représentés à l'écran par des cases de couleurs. Il existe trois sortes de virus : les bleus, les jaunes et les rouges. En toute logique, votre travail consistera à éliminer ces virus. Pour cela, Mario jette des vitamines matérialisées par des gelules bicolores (bleu-bleu, jaune-jaune, rouge-rouge, bleu-rouge, bleu-jaune ou jaune-rouge). Lancées au fond de la bouteille, les capsules pourraient bêtement s'accumuler si les bienfaits de la médecine ne les faisaient pas disparaître lorsque quatre morceaux d'une même couleur sont alignés. Voilà, vous avez tout compris. Vous allez devoir tourner les gelules pour former des lignes colorées et tenter d'emprisonner les virus dans ces mêmes lignes pour les faire disparaître à leur tour. C'est tout bête. Peut-être même un peu trop, en fait.

A deux joueurs, on voit l'écran de l'autre. Dommage.

Avec seulement trois couleurs, et des gelules qui ne peuvent en contenir que deux, les possibilités "tactiques" sont ultra limitées et ne suffisent pas vraiment à assurer une grosse durée de vie au titre. En un sens, la courbe d'apprentissage est trop rapide, on maîtrise toutes les techniques dès la première partie. L'entraînement n'est pas récompensé, la progression totalement absente... c'est clair qu'on ne va pas user beaucoup de piles sur Dr Mario. On fera peut-être une partie comme ça de temps à autre, mais certainement pas un marathon non-stop de plusieurs heures comme on pouvait en faire sur Tetris.

Pour faire disparaître les virus, il faut les lier à des capsules de la même couleur qu'eux.

Habitué à se faire copier, plutôt qu'à copier les autres, Nintendo ne semble donc pas vraiment à l'aise dans cet exercice. Dr Mario en est la preuve. Lorsque le géant japonais décide de faire son Tetris maison, le voilà frileux, n'osant pas s'éloigner trop loin du modèle, un peu comme s'il était à court d'idées. Alors il y a bien un mode deux joueurs, mais il est d'une banalité telle que rien ne le distingue réellement du mode solo. La partie se joue alors en trois manches gagnantes. Lorsqu'un joueur réussit à supprimer des lignes de plus de quatre cases, il fait tomber aléatoirement des morceaux de capsules dans l'écran de l'adversaire. L'intérêt n'est pas relancé, et la cartouche vite oubliée. En clair, les virus peuvent s'acharner sur le Royaume Champignon, on n'en a finalement pas grand-chose à faire.

Jihem, le 12 janvier 2005

LES NOTES
  • Graphismes6/20

    En raison du faible contraste de l'écran de la console, les couleur ont du mal à ressortir sur le noir des niveaux. Comme il n'y a pas beaucoup de capsules différentes, on s'en sort quand même très bien mais on sent que le jeu n'est plus tout jeune.

  • Jouabilité11/20

    Le gameplay n'offre pas beaucoup de subtilité mais il demande tout de même une certaine agilité pour terminer les derniers niveaux où les virus se font bien nombreux.

  • Durée de vie5/20

    Contrairement au modèle Tetris, chaque partie de Dr Mario se ressemble. La lassitude s'installe. Trop vite.

  • Bande son9/20

    Bien que les capacités de réflexion ne soient pas mises à trop rude épreuve, les musiques ne font rien pour encourager le calme et la concentration. Pas plus que les bruitages, d'ailleurs.

  • Scénario

    -

  • Note Générale8/20

    Avec Dr Mario, Nintendo invente carrément le Tetris-like, rien que ça ! Cela dit, on est bien loin de l'original et on se demande un peu pourquoi Nintendo ressort aujourd'hui ce vieux titre. Trop répétitif et pas franchement marrant, la nostalgie n'excuse pas tout. Mieux vaut encore tenter de dénicher un exemplaire de Columns Crown, un autre dérivé du concept, mais plus réussi cette fois.

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

  • Note Lecteurs16/20
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:29

Super Mario 64Test- Nintendo 64

1996. Après dix ans de règne sans partage ou presque sur l'univers de la plate-forme 2D, Mario s'attaque à un nouveau défi, entrer dans l'ère de la 3D en tant que fer de lance de la toute nouvelle console de Nintendo, la N64. Face à Sony qui gagne du terrain avec sa Playstation, "Big N" se doit de marquer le coup pour faire oublier le retard avec lequel est enfin arrivée celle qui doit succéder à la mythique Super Nintendo dans le cœur des fans de la marque. Pari gagné pour Super Mario 64 qui s'imposera comme un modèle de référence pour tous les jeux de plates-formes 3D à venir.

Si le principe de Super Mario 64 est on ne peut plus simple à la base, c'est parce que son intérêt a été concentré sur tous les autres éléments qui composent cette cartouche d'exception. En effet, le scénario est tout sauf inédit : invité à savourer un délicieux gâteau en compagnie de la princesse, Mario se rend à son château, où il ne la trouve pas. Accueilli par un message sinistre, le plombier apprend que Bowser a enlevé Peach et a dispersé toutes les étoiles de puissance qui assuraient la protection du château à travers quinze niveaux accessibles via des tableaux faisant office de portails magiques. La quête consiste donc à récupérer les étoiles nécessaires pour déverrouiller chacune des portes du château afin de progresser dans le jeu, avant la confrontation inévitable avec Bowser au sommet de sa forteresse géante basée dans les cieux. Dans sa globalité, le softcomporte pas moins de 120 étoiles cachées dans l'ensemble des niveaux, et même si celles-ci ne sont pas toutes indispensables pour terminer l'aventure, la diversité des challenges incite d'emblée le joueur à fouiller l'aventure dans ses moindres recoins.

Le hall d'entrée donne seulement accès à la première partie des niveaux.

La magie de Mario 64 opère dès que vous allumez la console : l'écran titre affiche d'emblée deux surprises de taille : Mario parle et son visage est en 3D ! Le fait de pouvoir le manipuler dans tous les sens permet de constater l'immense progrès technologique effectué entre la génération 16 bits (la Super Nintendo) et 64 bits (la Nintendo 64). Une fois dans le jeu, la liberté de mouvement qui nous est offerte est saisissante. Retrouvez vos yeux d'il y a douze ans et admirez cette animation parfaite, ces graphismes où les pixelsgrossiers ont disparu (bien qu'aujourd'hui, on puisse trouver les polygones de cette jeune 3D assez sommaires...). L'impression de relief est bien réelle, l'ambiance sonore nous laisse cois et les animations du plombier trouvent dans la 3D un nouveau moyen d'expression. La traversée de la cour extérieure du château est d'ailleurs là pour nous permettre de nous familiariser avec cette panoplie de mouvements incroyablement grisante, des panneaux indicateurs étant là pour nous assister dans nos débuts. Une sorte de didacticiel très bien pensé qui prend en compte le fait qu'à l'époque les joueurs n'étaient pas encore familiarisés avec la plate-forme 3D. Mais même si le genre en était encore à ses balbutiements, l'efficacité dugameplay de Super Mario 64 n'en était pas moins bien réelle, véritable bijou en termes de précision, d'ergonomie et de plaisir de jeu.

La cour du château était parfaite pour se familiariser avec la 3D et les mouvements de Mario.

Une réussite qui s'explique justement par la complémentarité des mouvements réalisables par notre plombier, capable de bondir dans tous les sens, enchaînant les saltos arrière, les sauts en longueur, les sauts en hauteur, les doubles ou les triples sauts, et de faire le poirier du haut des arbres. Pas facile à maîtriser au début, cette incroyable liberté gestuelle constitue véritablement le point fort de Super Mario 64. C'est donc littéralement conquis et fasciné que l'on pousse la porte du château où une voix caverneuse nous met en garde tandis qu'un Toad en panique tremble comme une feuille au pied du grand escalier. Mais peu importe, puisque nous voilà déjà partis dans le premier niveau du jeu pour constater que l'intrusion de la 3D va nous obliger à revoir entièrement nos réflexes de joueurs. Les habitudes liées au schéma classique de la plate-forme 2D s'effacent en effet immédiatement au profit de nouvelles zones au fonctionnement totalement différent, mais qu'on appréhende assez aisément car Mario 64 est un jeu qui brille par son accessibilité redoutable, ce que peu de softs parviendront à égaler par la suite.

Pour la première fois dans la série, Mario dispose d'une jauge d'énergie.

Concrètement, chaque niveau du jeu renferme six étoiles à récupérer indépendamment les unes des autres et dans n'importe quel ordre. A l'entrée du monde, le nom de la première des six étoiles recherchées apparaît, son intitulé renfermant un indice censé nous mettre sur la voie. Car si la configuration des mondes ne change pas vraiment en fonction de la mission choisie, l'indice en question doit suffire à nous aiguiller dans une direction différente à chaque fois. Après avoir obtenu la précieuse étoile au terme d'un parcours périlleux, on peut alors se lancer en quête de l'étoile suivante et découvrir ainsi de nouvelles portions de niveaux occultées jusque-là. La force de Super Mario 64 est de proposer un lot de niveaux suffisamment vaste et diversifié, à la difficulté progressive, les dernières étoiles étant particulièrement délicates à obtenir dans des niveaux où le décor est en perpétuel mouvement. La quinzaine d'environnements imaginée pour le softs'appuie sur des thèmes certes classiques (glace, lave, désert...) mais propices à des situations sans cesse renouvelées, les énigmes à résoudre pour atteindre les étoiles n'étant jamais répétitives. L'exploration des niveaux peut d'ailleurs compter aussi sur la qualité de la bande-son, certaines musiques étant absolument magnifiques, notamment le thème sous-marin qui compte parmi les plus envoûtants jamais entendus sur cartouche et qui n'est pas sans rappeler celui du premier Donkey Kong Country.

La technique pour battre Bowser se complique au fil du jeu.

Toutes ces qualités suffisent-elles à faire de Super Mario 64 le digne héritier de ses aînés ? Difficile de passer après un Super Mario Bros ou un Super Mario World, et pourtant cet épisode N64 atteint largement la hauteur de ses ambitions en nous offrant une expérience de jeu inoubliable et révolutionnaire pour l'époque. Malgré tout, on ne pourra s'empêcher d'émettre quelques regrets. Tout d'abord, côté prise de risques, Super Mario 64 ne se mouille pas trop. Les ennemis et l'univers général sont tous archi-connus (goombas, koopas, pièces, interrupteurs, etc.), on trouve donc très peu d'innovations à ce niveau-là. Cela dit, la reprise des éléments caractéristiques de la 2D ne choque finalement pas tant que ça. Mieux, elle s'imposait quasiment. Super Mario 64 reste avant tout le premier jeu développé par Nintendo en 3D, mais aussi le premier à exploiter l'étonnante manette de la N64, avec son joystick analogique, ses flèches C et sa gâchette idéale pour les FPS. Et côté ergonomie, Mario 64 est encore une fois irréprochable tant la complexité apparente du pad est rapidement gommée par une prise en main impeccable. Tout juste pourra-t-on trouver le titre un peu facile à terminer, même si certains passages exigent une précision millimétrée et une très bonne maîtrise des angles de caméra. Super Mario 64 reste au final l'un des rares jeux que l'on peut refaire des centaines de fois sans la moindre lassitude, et c'est un signe qui ne trompe pas. Ce n'est pas pour rien qu'il demeurera l'un des jeux les plus réputés de son époque et qu'il se verra même remis au goût du jour en 2004 à l'occasion de la sortie du remake sur DS.

Mario86 (contributeur de jeuxvideo.com), le 24 avril 2009

LES NOTES
  • Graphismes18/20

    Le rendu visuel est très coloré, la 3D est magistralement gérée, chaque personnage et chaque décor se voient gratifiés d'un supplément d'âme qui rend l'ensemble très vivant. Tout en conservant ses standards enfantins, Mario 64 se révèle extrêmement immersif : pour la première fois dans l'histoire de la saga, on a vraiment la sensation d'être plongé dans un environnement réel, ce qui donne un charme fou à l'aventure dans sa globalité.

  • Jouabilité19/20

    La jouabilité de Mario 64 est merveilleusement dosée, tout obéit au doigt et à l'œil et a été pensé dans les moindres détails. La gestion de la caméra est entièrement manuelle et exige un certain temps d'adaptation, mais contrôler Mario est un vrai bonheur. On peut par exemple doser précisément la vitesse de ses déplacements en fonction de l'inclinaison du joystick, et tout est à l'avenant... un vrai coup de maître !

  • Durée de vie16/20

    Avec ses 120 étoiles réparties sur 15 mondes différents, Super Mario 64 offre une durée de vie très honnête et un challenge réellement progressif. S'il n'est pas difficile de terminer l'aventure en ligne droite, obtenir la totalité des étoiles est loin d'être évident, surtout dans les deux derniers mondes du jeu (horloge et arc-en-ciel) où les pièges ne pardonnent pas. Un compromis idéal que l'on retrouvera d'ailleurs dans les épisodes ultérieurs. Les secrets sont d'ailleurs tellement nombreux qu'on a plaisir à recommencer le jeu de nombreuses fois avec toujours autant de plaisir.

  • Bande son17/20

    Les bruitages sont mémorables et les thèmes sont entraînants et collent toujours très bien aux ambiances globales. Tous ne sont pas mythiques bien qu'une bonne partie d'entre eux risque de passer à la postérité, l'ami Koji Kondo ne s'étant vraiment pas raté sur les thèmes musicaux de ce titre. On appréciera et savourera également certains remix très efficaces issus des premiers volets de la série.

  • Scénario

    Il serait légèrement malvenu de pénaliser un jeu aussi exceptionnel sur ce point où la saga n'a jamais particulièrement brillé mais qui n'a heureusement aucune incidence sur la qualité du jeu. Joker donc.

  • Note Générale19/20

    Super Mario 64 s'impose de toute évidence comme un classique indémodable du jeu vidéo. Ne souffrant pour ainsi dire d'aucun défaut majeur, peaufiné à la perfection et bénéficiant d'une jouabilité optimale, il a su poser les bases du jeu de plates-formes 3D avec brio. Contribuant en grande partie au succès du lancement de la console, il mérite encore aujourd'hui son statut de référence et compte parmi les rares titres que l'on refait avec toujours autant de bonheur. Malgré son âge, Super Mario 64 a conservé toute sa capacité à laisser le joueur pantois devant ses arguments techniques et son énorme potentiel ludique, et c'est là toute sa force.

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:28

Test Paper Mario- Nintendo 64

Beaucoup l'attendent avec une certaine impatience, le Mario nouveau qui rompra avec la tradition de l'éternel jeu de plate-forme et apportera du sang-neuf à la saga. Paper Mario est un jeu de rôle, et grâce à ce titre, les possesseurs de N64 vont enfin pouvoir goûter à ce que l'on appelle communément les RPG.

C'est vrai que les joueurs N64 n'ont jamais été gâtés en matière de RPG sur la 64 bits de Nintendo. J'ai beau me creuser la cervelle, je ne vois pas l'ombre d'un jeu de rôle qui ait jamais pointé le bout de son nez à l'horizon des jeux N64, en tout cas en Europe. Fort de ce constat, et parce que le plombier a déjà fait ses preuves dans des domaines aussi nombreux que variés, Nintendo a décidé de conjurer lui-même le mauvais sort en proposant un titre qui satisfasse à la fois les amateurs de RPG et les adorateurs de Mario.

Le roi des Goombas est moins fort qu'il n'en a l'air.

Paper Mario reprend donc dans son ensemble l'univers du plombier et constitue le titre idéal pour permettre aux jeunes joueurs de s'initier en douceur à un genre de jeux de plus en plus en vogue en ce moment. Paper Mario fonctionne grosso modo comme la plupart des RPG : des points d'expérience vous sont attribués en fonction des combats que vous remportez et les affrontements s'effectuent au tour par tour. Legameplay se veut le plus simplifié possible, et toutes les étapes du jeu sont expliquées pas à pas. Le softpossède un aspect graphique très original avec ses décors en 3D et ses personnages en 2D représentés comme s'ils étaient découpés dans des feuilles de papier. La réalisation est loin d'être spectaculaire, mais le jeu reste mignon et très attractif. Voir Mario planer lorsqu'il tombe et être dépourvu d'épaisseur lorsqu'il se tourne est particulièrement drôle. De même, les forteresses s'effondrent comme des châteaux de cartes et les ennemis s'aplatissent lorsqu'ils reçoivent des coups. S'il demeure un jeu de rôle à 80% de songameplay, Paper Mario avoue ses origines plate-forme par de nombreux aspects. Le plombier sait toujours sauter et le jeu autorise pas mal d'interactions avec le décor : on peut utiliser un marteau pour briser certains objets ou secouer les arbres, et se pencher sur les buissons pour fouiller leur contenu. Le personnage souffre malheureusement d'une certaine lenteur dans ses déplacements, mais cela n'est finalement gênant que dans les villages où l'allure est réduite à la vitesse de pointe d'un escargot.

Mario peut sauter pour casser les caisses en "?"

La quête est typique de l'univers de Mario et repose une fois de plus sur le rapt de la princesse Peach par Bowser. L'aventure commence par l'échec de Mario face au maléfique Bowser qui s'est emparé de la baguette étoile pour dominer le monde. L'objectif principal de notre héros sera donc de retrouver les esprits des étoiles séquestrées par Bowser et de sauver la princesse Peach. Le rythme du jeu est quand-même un peu lent et l'aventure a du mal à se mettre en place. Mais la progression est tout de même entrecoupée de nombreux mini-jeux : quizz, jeux d'adresse, de réflexes ou d'observation. Le scénario n'a rien d'un Final Fantasy mais les plus jeunes vont adorer cette ambiance naïve et bourrée d'humour. L'atmosphère sympathique du jeu se retrouve d'ailleurs au niveau sonore avec le retour des thèmes classiques de la série. L'univers est globalement très proche de celui de Super Mario World sur Snes et l'on retrouve avec plaisir le fameux koopa volant, les goombas, les champignons, les blocs disséminés ça et là sur le parcours, les pièces à récolter, les tuyaux, les interrupteurs cachés, et bien d'autres éléments caractéristiques de l'univers du plombier.

Toadville !

Beaucoup d'humour également dans les dialogues, traduits intégralement en français, ce qui est la moindre des choses pour un RPG. Le tout reste bien entendu destiné plus particulièrement aux plus jeunes qui s'initieront au genre en douceur. Contrairement à la plupart des RPG, Paper Mario ne conserve pas le principe des combats aléatoires. Les ennemis sont visibles à l'écran comme dans la série des Grandia, et de la même façon, il est possible de surprendre l'adversaire pour avoir l'initiative au début du combat. Pour cela, il suffit de lui sauter dessus ou de le frapper avec le marteau. Comme dans Super Mario RPG (un jeu de rôle développé par Square sur Snes), il sera possible, arrivé à un certain stade du jeu, de booster ses attaques ou de contrer une attaque adversaire en effectuant une manip au bon moment (elle dépend de l'attaque utilisée et ajoute un peu de piment aux combats).

La princesse Peach de nouveau enlevée par Bowser.

La gestion de l'équipement se retrouve à travers la possibilité de porter des badges pour bénéficier de certaines capacités spéciales comme le super saut (on dénombre 80 badges au total !). On pourra également constituer un groupe, mais Mario ne peut choisir qu'un seul compagnon à la fois (il est possible de switcherentre les personnages rencontrés à tout moment). Le fait d'être accompagné permet aussi de profiter des conseils des autres membres du groupe et de leurs capacités spéciales. Le déroulement des combats est facilité par le fait que les actions de chaque personnage sont résolues avant de passer au personnage suivant, par contre, seul Mario peut subir des dommages, les autres ne disposant pas de points de vie. Au final, Paper Mario parvient parfaitement à renouveler l'univers de la série, mais son atmosphère naïve et son rythme un peu lent le destineront avant tout à un public relativement jeune.

Romendil, le 09 octobre 2001

LES NOTES
  • Graphismes14/20

    Une réalisation originale qui colle parfaitement avec l'atmosphère naïve du jeu. La N64 est toutefois loin d'atteindre les limites de ses capacités.

  • Jouabilité16/20

    Le gameplay diffère de la plupart des jeux de rôle dans la mesure où il fait intervenir des notions de plate-forme, même pendant les combats. Le jeu reste très accessible aux plus jeunes qui trouveront dans ce titre le moyen idéal de s'initier aux RPG.

  • Durée de vie15/20

    La quête est longue mais la progression souffre de quelques temps morts et d'un rythme qui a du mal à se mettre en route.

  • Bande son16/20

    On retrouve les thèmes classiques de la saga, avec des musiques enjouées et des bruitages déments.

  • Scénario15/20

    Les Esprits Etoile de Havre Etoile viennent de perdre la Baguette Etoile ! A vous de remettre à sa place l'infâme Bowser et de sauver la princesse Peach de son emprise. La quête est bourrée d'humour et regorge de clins d'oeil aux précédents épisodes de Mario.

  • Note Générale15/20

    La N64 accueille enfin un RPG, et de qualité qui plus est. Paper Mario est le titre idéal pour permettre aux plus jeunes de s'initier au concept des jeux de rôle. Ses nombreuses particularités en font un titre attachant que même un public plus mature est susceptible d'apprécier.

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

  • Note Lecteurs17/20
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:27

Test Mario Tennis- Nintendo 64

amelot nous prouve une fois de plus son savoir faire en matière de jeux de sport inspirés de l'univers Nintendo. Après un excellent Mario Golf, le développeur s'essaye maintenant au tennis et s'en sort une nouvelle fois avec tous les honneurs. Un titre fun et convivial pour toute la famille.

Nintendo semble bien décidé à multiplier les sorties mettant en scène ses personnages fétiches sur la N64. Après le très convaincant Mario Golf, Camelot se voit une nouvelle fois confier le développement d'un titre estampillé Mario. Attendez-vous donc à retrouver tous les personnages Nintendo dans cesoft bourré d'humour, pour des joutes tennistiques de folie.

Un fun maximal en double.

Tout commence avec la scène d'introduction qui met en scène un nouveau personnage inédit créé pour l'occasion et nommé Waluigi. Les deux frangins ont donc désormais chacun leur double maléfique, et l'atmosphère a tôt fait de dégénérer au sein du groupe. Un prétexte suffisant pour voir les différents protagonistes s'affronter dans des matches impitoyables où tous les coups seront permis. Choisissez votre joueur parmi les 14 personnages disponibles au départ, et sélectionnez votre mode de jeu : simple, double, exhibition, ou tournoi. Des variantes sont également proposées, comme le Ring Shot (faire passer la balle à travers des anneaux), le Piranha Challenge (renvoyer toutes les balles lancées par les plantes carnivores), et surtout le Bowser Stage où vous devrez jouer un match en évitant les crasses lancées par votre adversaire.

Gros plan sur le joueur au service.

En plus des personnages habituels, les concepteurs ont eu la bonne idée d'intégrer des figures moins connues mais tout aussi charismatiques de l'univers du plombier. On retrouvera avec plaisir Birdo (le dragon cracheur d'oeufs de Super Mario 2 sur Nes), Paratroopa, Boo, Toad et Baby Mario. Votre avancée dans le jeu vous permettra en plus de débloquer 2 autres persos cachés ainsi que des courts spéciaux à l'effigie des différents personnages du jeu. Chacun a ses caractéristiques propres (rapide, habile, puissant, rusé ou polyvalent) et tous ont un charisme particulier qui les rend particulièrement attachants. L'ambiance sonore est délirante à souhait, et les persos s'expriment tout au long de la partie. Chaque point est suivi d'une réaction du public, de petites animations bien sympas, et d'un replay époustouflant de dynamisme. La princesse Peach ferait presque pitié quand elle rate un point, et Baby Mario pourra même se mettre à pleurer.

Luigi contre son double maléfique.

Le gameplay est tout simplement irréprochable, et les commandes sont simplifiées à l'extrême pour permettre à tous de s'amuser dès les premières minutes de jeu. Par exemple, il est quasiment impossible de rater un service, et la montée au filet se révèle extrêmement facile. Sans exagérer, on peut vraiment tout faire, et la jouabilité fait preuve d'une précision incroyable. Après quelques minutes de jeu, on peut réellement jouer avec les lignes et effectuer des coups gagnants somptueux. De plus, les jeux s'enchaînent rapidement et les temps morts sont inexistants. Pour effectuer tous les coups du tennis, vous serez parfois obligé de réaliser des combinaisons de boutons avec lepaddle, ce qui pourra peut-être surprendre et déstabiliser dans un premier temps. Tous les effets donnés à la balle reposent sur l'utilisation du stick analogique, et lors des lobs, une étoile indique l'endroit où la balle va atterrir, ce qui fait que l'on a beaucoup de mal a passer quelqu'un au filet. Néanmoins, on se fait rapidement à cette jouabilité particulière qui permet des parties riches et toujours différentes.

Les parties regorgent d'effets spéciaux en tout genre.

Bien entendu, différents revêtements vous sont proposés (rapide, dur, gazon, terre battue), et contrairement à beaucoup de jeux où les surfaces se ressemblent toutes, on voit réellement la différence de rebond et de vitesse. Tout s'accorde pour procurer au joueur un plaisir maximal, et si vous ne connaissez rien au tennis, pas de problème, la notice est tellement complète qu'elle explique non seulement les différentes manipulations du jeu, mais aussi toutes les règles du tennis. Le fait que le jeu soit entièrement en anglais ne devrait donc pas poser trop de problème. Des effets sympathiques viendront ponctuer les échanges, et comme pour une retransmission, des statistiques s'affichent lors d'un ace par exemple, et les joueurs apparaissent en zoom au bas de l'écran pour mettre la pression sur le joueur au service ou à la réception. Les gags sont innombrables, et il n'est pas rare de voir un joueur se faire assommer par une balle envoyée méchamment par l'adversaire.

Mario Tennis se place donc sans conteste comme l'un des titres les plus fun sur Nintendo 64. Le jeu est rapide et le rythme est soutenu en permanence. Les parties sont encore plus folles en double, et les nombreux challenges garantissent une durée de vie particulièrement longue. A acheter sans hésiter quel que soit votre attrait pour le tennis.

Romendil, le 08 novembre 2000

LES NOTES
  • Graphismes16/20

    Les persos dégagent un charisme qui les rend très attachants, et les matches, pourtant très mouvementés ne sont jamais trop confus. Mention spéciale pour les replays somptueux.

  • Jouabilité15/20

    La prise en main est immédiate mais les lobs et autres slices nécessitent des manips pas toujours évidentes.

  • Durée de vie18/20

    Identique à celle d'un Mario Kart. Même après avoir remporté tous les challenges, le plaisir restera intact, surtout en multijoueur.

  • Bande son17/20

    Les bruits de frappe sont réalistes, mais c'est surtout l'ambiance sonore qui rend les parties funs et dynamiques.

  • Scénario

    -

  • Note Générale17/20

    Un titre irréprochable sur tous les points. Une réalisation impeccable, un gameplay fun et dynamique, et une ambiance sonore délirante. Mario Tennis fait partie des rares titres à atteindre le niveau d'un Mario Kart en terme de plaisir de jeu.

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

  • Note Lecteurs17/20
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:25

Mario Party 3Test- Nintendo 64

Le voilà, le dernier jeu de la Nintendo 64. Après Pokémon Stadium 2, Nintendo frappe un dernier grand coup sur la 64 bits avant de se consacrer aux supports désormais plus prolifiques que sont la Game Cube et la Gameboy Advance. Nintendo joue la carte de la valeur sûre avec le troisième opus de Mario Party, un titre qui ne créera pas la surprise mais qui devrait une nouvelle fois satisfaire le jeune public de la console.

S'il est un genre qui sied bien à notre ami plombier mis à part la plate-forme, c'est bien le jeu de l'oie. Si les plus jeunes trouveront cette appellation un peu mystérieuse, les autres comprendront que l'on a affaire avec Mario Party 3 à un jeu de plateau au tour par tour avec mini-games à l'appui. Comme dans les deux précédents volets de cette série particulièrement appréciée du grand public, vous devrez accompagner l'un des personnages emblématiques de la marque sur des parcours symbolisés par des cases ayant chacune leurs effets particuliers. Chacun y progressera en effectuant des déplacements dont la longueur sera déterminée par un lancer de dé (une valeur donnée ici aléatoirement par la console).

On commence toujours par déterminer l'ordre de passage des concurrents.

Soft multijoueur par excellence, Mario Party 3 symbolise plus que jamais le jeu de société moderne et ne s'apprécie vraiment que si l'on y joue entouré d'amis. Le titre réalise une fois de plus l'exploit de réunir toute la famille autour de la console pour des parties démentes, où chacun pourra constater une fois de plus le savoir-faire de Nintendo en matière de jeu fun et de convivialité. Si les hardcore-gamers risquent de trouver la pilule assez difficile à avaler (surtout une troisième fois), les plus jeunes trouveront dans ce titre un condensé unique de challenges et de gags qui les distraira un bon paquet d'heures de jeu.

Chaque plateau de jeu possède divers embranchements.

Passons rapidement sur l'histoire qui raconte comment nos amis en viennent à rivaliser sur un plateau de jeu pour devenir la Superstar incontestée de l'univers. Ce sont sept mondes totalement inédits qui attendent le joueur aux côtés de Mario, Luigi, Peach, Daisy, Waluigi, Yoshi, Wario et Donkey Kong. Comme toujours, le jeu pourra accueillir jusqu'à 4 joueurs simultanément, une condition « sine qua non » pour profiter pleinement de tout le potentiel ludique de ce titre. Si les mini-jeux ne sont toujours pas accessibles dès le départ, vous pourrez les débloquer petit à petit en participant aux modes Histoire et Party pour des compétitions animées qui se dérouleront sur un minimum de 10 tours de jeu (15 pour le mode Histoire).

Challenge solo contre le Maskash.

Si le concept du jeu n'a guère changé dans ce nouveau volet, les amateurs seront tout de même ravis d'y découvrir des cartes complètement inédites qui recèlent chacune leur lot de pièges et de surprises. Attention aux étoiles mirages dans le désert et aux portions de parcours friables dans le monde de glace. Certains événements spéciaux pourront s'y dérouler de temps à autres et il faudra alors réagir directement sur le plateau de jeu en sautant par exemple pour éviter de se faire écraser par un rocher qui sillonne le plateau de jeu. Comme toujours, certaines cases ont des effets positifs ou négatifs, tandis que d'autres renferment des blocs secrets avec des étoiles cachées ou d'autres bonus.

Un défi bien fun.

On y retrouve bien sûr la banque Koopa dans laquelle vous serez obligé de faire des dépôts en pièces sonnantes et trébuchantes si vous passez devant, mais qui pourra vous permettre de récupérer le magot si vous êtes plus chanceux. Toad tient toujours la boutique d'objets mais il est parfois remplacé de façon inattendue par Bébé Bowser, alors méfiance... Le fantôme Boo viendra lui-aussi semer la zizanie dans ce capharnaüm en venant vous dérober quelques pièces pour le plus grand plaisir de vos adversaires. Comme toujours, ce sont les mini-jeux qui font tout l'intérêt de ce nouvel opus et qui permettent d'oublier les longueurs des tours de jeu. Les novices ne seront pas défavorisés puisqu'il est toujours possible de s'entraîner juste avant grâce aux explications détaillées des règles et des contrôles de jeu. Les challenges proposés sont tous inédits et réellement hilarants par leur concept et leur originalité, et font appel autant à l'adresse qu'à la mémoire. Encore plus nombreux que dans Mario Party 2, les mini-jeux se révèlent globalement très distrayants et simples de prise en main. A signaler qu'une nouvelle variante de jeu fait son apparition avec l'introduction d'un mode Duel. Cette compétition spéciale en un contre un propose de parcourir un plateau de jeu en effectuant des duels à chaque fois que l'on rencontre son opposant. Pour cela, chaque joueur dispose d'alliés qu'il faudra placer en attaque ou en défense pour infliger un maximum de dégâts à l'adversaire. Un nouveau mode qui constitue presque un nouveau jeu en soi, très tactique mais parfois lassant lorsqu'on passe des heures à se courir après sans parvenir à se trouver face à face pour combattre.

Un mode Duel original.

Avec l'ajout de quelques nouvelles règles, le design tortueux de ses nouveaux plateaux de jeu et le fun dément qui se dégage des mini-jeux, Mario Party surclasse ses prédécesseurs en apportant davantage de piment que dans les précédents opus. Ce qui ne l'empêche pas de souffrir des mêmes défauts inhérents à ce genre de titres : le jeu se révèle particulièrement fade en solo ou même à deux joueurs, les parties conservent toujours une certaine part de hasard et le système des déplacements sur le plateau de jeu comporte des longueurs qui pourront se révéler rapidement agaçantes, d'autant que les parties sont toujours aussi longues.

Romendil, le 12 novembre 2001

LES NOTES
  • Graphismes15/20

    Des plateaux de jeux inédits et colorés, mais pas de déguisements pour ce nouvel opus.

  • Jouabilité13/20

    Toujours le problème du hasard, des temps morts et de la longueur des parties. A côté de cela, les mini-jeux sont déments et les parties toujours aussi fun à quatre joueurs.

  • Durée de vie14/20

    Ceux qui possèdent les épisodes 1 et 2 risquent de trouver le jeu rapidement lassant malgré les nouveaux challenges, mais les inconditionnels du multijoueur en auront pour de nombreuses heures de jeu avant de débloquer tous les secrets de ce nouvel opus.

  • Bande son15/20

    La bande-son illustre parfaitement l'atmosphère démente qui se dégage du jeu.

  • Scénario

    -

  • Note Générale14/20

    Un jeu qui n'apporte que trop peu d'innovations pour intéresser ceux qui se seraient déjà lassés des deux premiers épisodes. Mario Party 3 ne s'adresse finalement qu'aux inconditionnels du multijoueur et permet à la N64 de finir sur un soft aussi fun que convivial.

    La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.

  • Note Lecteurs16/20
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